- Les critères à évaluer avant d’acheter un appareil de pressothérapie
- Les précautions d’emploi à respecter…
- N’oubliez pas les accessoires de pressothérapie
Les critères à évaluer avant d’acheter un appareil de pressothérapie
Ces appareils sont assez chers, mais pour ceux qui souffrent quotidiennement de jambes lourdes dues à la chaleur ou à une station debout prolongée, de rétention d’eau et/ou d’oedèmes, c’est un excellent investissement. Il est toutefois vivement conseillé de solliciter l’avis de son médecin traitant avant tout achat.
Les appareils qui tournent autour de 150euros sont réservés à un usage relaxant, après une journée fatigante ou une séance de sport. Les bottes n’ont qu’un seul compartiment pour une utilisation globale. On peut parler d’aéromassage de bien-être. Mais c’est tout ce que l’on peut attendre de ce type de matériel réservé à une utilisation occasionnelle.
Les appareils qui ont un réel effet sur le retour veineux et la circulation lymphatique sont beaucoup plus onéreux. L’avantage est qu’ils permettent un usage quotidien et ont une grande longévité. Il faut compter 600euros pour un appareil de pressothérapie à domicile performant, et il s’agit du premier prix ! Un appareil semi-professionnel coûte environ 4000euros.
Les bottes de ces appareils contiennent au minimum quatre compartiments, il est possible de choisir le mode de compression : séquentiel, c'est-à-dire que les compartiments se gonflent un à la fois, l’un après l’autre ; ou continu, les compartiments sont gonflés les uns après les autres et la pression est maintenue sur l’ensemble des compartiments.
Il y plusieurs paramètres à prendre en compte afin de réaliser une séance adaptée à ses besoins. Ainsi, il faut veiller aux modes de compression disponibles sur la machine : séquentiel, continu ou alterné (séquentiel+continu). Le mode alterné est le plus souvent présent sur les appareils semi-professionnels. Ces modèles hauts de gamme proposent également un mode drainage lymphatique et un mode pressothérapie.
Certains appareils permettent de régler le temps de compression des compartiments : étant donné qu’il faut savoir équilibrer les temps de compression/décompression afin de permettre le phénomène d’aspiration et de vidange, le temps de décompression est la plupart du temps fixe. Ce bridage de la machine évite d’une part les mauvaises manipulations et d’autre part de causer une hyperhémie (congestion locale, qui provoque une vasodilatation des vaisseaux sanguins). Le réglage du temps de décompression est disponible sur les appareils semi-professionnels.
Les précautions d’emploi à respecter…
Lorsque l’on utilise son appareil, il faut veiller à ne pas employer une trop grosse pression pour respecter la délicatesse du système lymphatique. Le dosage de la pression de l’air est exprimé en millimètres de mercure (mm Hg). Il est conseillé de ne pas dépasser 50 mmHg durant les premières séances, si on ressent une douleur, il faut baisser la pression.
La durée des séances est réglable sur tous les appareils, elle varie de 5 à 30 minutes maximum. Les appareils semi-professionnels permettent une utilisation de la machine jusqu’à 1h30.
N’oubliez pas les accessoires de pressothérapie
Les bottes, manches, ceintures, tubulures et sous-bottes sont fournis avec l’appareil. Si l’on désire focaliser l’action de l’appareil sur une partie du corps, on peut s’équiper d’accessoires supplémentaires. Ainsi, on peut opter pour un petit matelas dorsal à douze compartiments (environ 450 euros)
Si l’on désire focaliser l’action de l’appareil sur les jambes, on peut acheter indépendamment de l’appareil des bottes à six compartiments (450 euros)
Pour les bras, on peut trouver des manchettes à six compartiments (220 euros)
Et enfin, pour un traitement en profondeur du ventre, on trouve des ceintures à trois compartiments (290 euros)